Hallo hallo ! Comment ça va bien ? Voilà ma première chronique littéraire, sur Geisha d'Arthur Golden. Résumé Yoroido est un modeste village de pêcheurs dans le Japon des années trente. La petite Chiyo-chan y coule une enfance pauvre mais heureuse aux côtés ses parents et de sa grande sœur, Satsu. Mais un cancer ronge les os de sa mère, sur le point de mourir. Le père est si vieux et déjà si perdu qu'il accepte la proposition de M. Tanaka. Les deux jeunes filles partent alors pour Kyoto, parmi d'autres enfants vendus. Chiyo-chan est si belle avec ses yeux bleus qu'on l'emmène dans une école de geishas. Elle deviendra Sayuri, l'une des geishas ou courtisanes les plus appréciées de la ville, excellant dans l'art du chant, de la danse et de l'amour, maîtrisant parfaitement la science de la toilette et du thé. "Et si j'allais disparaitre, annihilée par tant de beauté ? Il y a quelque chose de douloureux, de pathétique dans la beauté." - Sayuri Mon avis Avant de commencer, je voudrai vous prévenir : si vous ne vous intéressez pas à la culture japonaise au delà des mangas ou que vous avez en dessous de... Disons 11 ans, je pense que ce livre pourrait vous ennuyer. Personnellement, je dois avouer que j'adore la culture japonaise, même si je ne lis pas de mangas. C'est pour cela que je me suis tournée vers ce livre, afin de mieux connaître la culture d'un pays trop souvent oublié dans le programme scolaire, ou caché derrière les mangas et autres animes. Maintenant, pour parler de l'histoire, je l'ai trouvée très intéressante, elle nous tient en haleine jusqu'au bout ! Au début, on pourrait penser à un livre d'aventure, dû aux tentatives d'évasion de Sayuri, puis à un livre romantique... J'ai beaucoup aimé ce mélange de genres. On s'attache facilement à Sayuri, un personnage très intéressant je trouve. Elle est intelligente et belle. J'ai beaucoup aimé ce livre, et ce pour plusieurs raisons : déjà, on en apprend pas mal sur l'histoire du Japon, sur la façon de penser là-bas, sur la vie paysanne puis bourgeoise des années trente Puis le livre est vraiment très bien écrit : l'écriture est fluide, gorgée de belles métaphores, de proverbes... De plus, le livre est très juste ; malgré que ce livre ait été écrit par un américain, on le croirait vraiment sorti des pensées de Sayuri : les mots japonais, la rigueur historique, les tournures de phrases typiquement japonaises, le respect vraiment mis en avant... J'ai cru pendant longtemps que l'auteur avait seulement recueilli et adapté les mémoires d'une vraie Geisha ! Cette couverture est l'image que je me suis fait de Sayuri. On peut donc dire que c'est réussi ! Elle est simple, mais elle nous donne envie d'ouvrir le livre. J'ai donc décidé de mettre un 4/5 à ce livre : je l'ai beaucoup aimé, j'ai apprit beaucoup de choses, mais il y avait parfois certains passages assez ennuyeux, ou des petites parties du scénario que je n'aimais pas vraiment.
Je vous conseille vraiment ce livre si vous aimez apprendre des choses, si vous aimez le Japon ou encore l'histoire. Voilà voilà ! Cette chronique est finie ! N'hésitez pas à me donner vos avis ou vos conseils. Sibylle
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Coucou les néléphants ! Aujourd'hui je vous retrouve encore pour un livre d'école et encore pour un livre autobiographique, donc sachez que je ne me serais jamais retournée de moi-même vers ce livre. Résumé Avec une tendresse et une complicité nostalgiques, Daniel Picouly dresse le portrait d'un gosse, dans une banlieue parisienne des années 1950. Pour ce dernier, tout est prétexte à émerveillement. C'est d'abord un père chaudronnier à qui il prête une vie secrète ; c'est aussi le regard curieux qu'il porte sur une mère omniprésente et une douzaine de frères et de sœurs. Mais c'est surtout, au bout de la rue, entre un mur et un pan de ronces, un endroit anodin que la naïveté de l'enfance rend magique : le champ de personne... MON AVIS Bon, qu'on se mette d'accord : la couverture est vraiment très étrange. Je suis incapable de dire qui est le "gros" personnage, parce que le père est africain mais le personnage du dessin porte un collier, la mère est d'origine française et donc ce n'est pas la bonne couleur de peau, et le personnage principal est métis et encore une fois le personnage dessiné porte un collier... Si vous avez lu ce livre, j'aimerais bien savoir quel est ce personnage pour vous ! Ce livre me faisait plutôt peur (par rapport à la couverture et au résumé), mais finalement j'ai bien aimé. Pour vous expliquer, le personnage raconte une seule journée de sa vie mais comme un souvenir lui en rappelle un autre, puis encore un autre, et parfois encore un autre, c'est assez difficile à comprendre (la plupart des personnes de ma classe ne l'ont pas compris, c'est pour ça que je le dis). Du coup ça m'est arrivée d'oublier quel moment de la journée on était en était, donc on peut dire que l'histoire partait vraiment en cacahuète parfois. Mais les anecdotes que l'auteur raconte sont à la fois intéressantes mais aussi assez drôles (un peu comme Métaphysique des tubes d'Amélie Nothomb), ce qui, je pense, a pas mal joué sur le fait que j'ai aimé ce livre. En y repensant, je ne me suis pas trop attachée aux personnages. Ce n'est pas que le personnage principal (Daniel Picouly puisque c'est une autobiographie) m'a agacée, mais je ne m'y suis pas attachée pour une raison que je ne connais pas moi-même. bah tu vas aller loin comme ça Bérénice... Après c'est vrai que j'ai bien aimé comment il parlait de sa mère, en détaillant les "mimiques" qu'ont toutes les mamans envers leurs enfants. Pour le père, je ne vous cache pas que par moment je ne comprenais pas ce que l'auteur racontait à son propos... Bon, je vous fait grâce des 12 frères et sœurs de Daniel Picouly, d'ailleurs j'ai retenu que 4 noms sur 12 (je ne me souviens même plus si on les cite tous à un moment). Le livre était bien écrit contrairement ce à quoi je m'attendais ! Rien d'exceptionnel non plus, mais juste l'écriture simple que j'aime et qui est facile à lire (pas comme 2010 : l'odyssée deux de Arthur C. Clarke...). J'attribue la note de 3.5/5 à ce livre. Pourquoi j'ai enlevé des points ? J'ai déjà enlevé un demi-point pour la couverture qui n'est pas du tout attirante, un autre demi-point parce que l'histoire partait trop en cacahuète par moment, et le dernier demi-point que j'ai retiré c'est parce que je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages.
Cette chronique est maintenant terminée, maintenant à vos claviers si vous avez lu ce livre ou bien si cet article vous a donné envie de lire ce livre ! Bérénice Salut les éléphanteaux ! Me revoilà pour une nouvelle chronique qui portera encore une fois sur une lecture scolaire, mais j'ai plutôt bien aimé ce livre-là cette fois-ci. RÉSUMÉ Jusqu'à deux ans et demi, Amélie se décrit comme un tube digestif, inerte et végétatif. Puis vient l'événement fondateur qui la fait chuter de l'univers enfantin. Durant six mois s'ensuit la découverte du langage, des parents, des frères et sœurs, des nourrices japonaises, du jardin paradisiaque, des passions, des dégoûts, des saisons, du temps. Tout ce qui, à partir de trois ans, constitue la personne humaine à jamais. Car à cet âge-là, tout est joué, le bonheur comme la tragédie. Tel est le message que nous envoie ce bébé à l'œil noir observant fixement le monde avec acuité. Une acuité doublée d'un sens de l'ironie à la fois amusée et désespérée qui fait la singularité d'Amélie Nothomb. Je m'excuse pour ce résumé assez étrange, mais c'est le meilleur que j'ai pu trouver. MON AVIS Au niveau de la couverture, ce n'est pas celle que j'aurai choisie d'un côté, mais d'un autre côté avec un peu de recul il n'y a pas un grand choix de couvertures pour ce genre de livre. Au début, j'avais plutôt peur de lire ce livre à cause de ce qu'on dit d'Amélie Nothomb, comme quoi ses livres sont vraiment perchés, et je pense que je n'aurai jamais lu ni de livres autobiographiques, ni de livres d'Amélie Nothomb sans ma professeure de français. Mais finalement, j'ai bien aimé l'histoire. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est la meilleure de toutes, mais j'ai trouvé cette histoire autobiographique originale et très drôle. J'ai juste trouvé que le lancement était un peu bizarre, mais pas non plus gênant. Il y a également la résolution que je n'ai pas aimée. Enfin, il n'y a pas de résolution, je devrais plutôt dire la fin du livre. La dernière phrase nous a vraiment tous surpris, ma classe et moi : "Ensuite, il ne s'est plus rien passé." Ça va, c'est un petit livre de même pas 140 pages, mais si ç'avait été un livre de plus de 300 pages ma réaction aurait été : "ON S'EST TAPÉ 356 PAGES POUR ÇA ?!" Mais bon, ça n'a pas été le cas. Tout ça pour dire que j'aurais aimé une fin un peu plus précise si on peut dire. Passons aux personnages. Je les ai trouvés vraiment tous variés, ce qui fait un bon point dans ce livre. Mais ils n'étaient pas assez décrits à mon goût, même si d'un côté, comme Amélie Nothomb le dit dans sa narration, elle choisit volontairement de ne pas parler de certains personnages, comme de ne pas nous parler de son grand frère par exemple. L'écriture était assez fluide et simple à lire contrairement ce à quoi je m'attendais, comme quoi il ne faut pas se fier à 100% de ce que l'on nous raconte. Il y avait également peu, voire pas de rembourrages il me semble. J'attribue la note de 3.5/5 à ce livre autobiographique car il ne vaut pas un 4/5 à mes yeux, ni un 3/5. Je suis plutôt contente d'avoir lu ce livre, parce que sinon je n'aurai peut-être jamais lu une autobiographie de ma vie.
Bérénice |
Cette catégorie est entretenue par Bérénice, et plus rarement par Sibylle et Ines.
Nous vous y donnons notre avis sur les livres que nous avons lus.
Mars 2017
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