Bonjour bonjour les éléphanteaux ! Nous nous retrouvons aujourd'hui pour la chronique de mon coup de cœur du mois de mars : Arena 13. Il s'agit du dernier roman de Joseph Delaney, l'auteur de la saga l'Épouvanteur. C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai acheté ce livre. L'autre raison, c'est la chronique d'Antoine du blog l'Odyssée livresque qui m'a donnée très envie de le lire. Résumé Les temps sont funestes pour l'humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce que devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l'Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort... Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... Son ambition : combattre dans l'Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l'infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie. Mon avis Pour le petit mot sur la couverture du livre, je trouve qu'elle illustre parfaitement l'Arène 13 telle qu'on nous la décrit dans le récit. L'histoire est hyper addictive, j'ai été absorbée par ce livre du début à la fin. Au tout début du livre avant le prologue d'ailleurs, il y a les règles du combat. C'est une chose qui m'a beaucoup plu et qui rajoute une touche d'originalité tout en nous plongeant dans l'histoire. Il y a également un genre de lexique à la fin, c'est plutôt utile parce que Joseph Delaney nous introduit dans un monde où il y a des créatures fantastiques mais ce ne sont pas celles qu'on voit souvent comme des gobelins, des sorcières, etc. Pour en revenir à l'histoire, elle est juste géniale. Comme l'a dit Antoine dans sa chronique, on pourrait penser que ça ressemble à la trilogie Hunger Games au premier regard avec les combats dans une arène, mais c'est totalement différent en réalité. D'ailleurs, rien que la "mise en scène" est très différente pour les deux livres (choix du combattant, le règlement du début qui est en plus dans Arena 13...). Les personnages sont très attachants. Le récit est à la première personne et on suit donc le point de vue de Leif. C'est un personnage auquel je me suis attachée. Il en va de même pour l'ami de Leif Deinon, son maître Tyron et la fille de ce dernier, Kwin (l'un des seuls personnages féminins d'ailleurs). Les personnages sont diversifiés et chaque relation est différente, ce qui rajoute un peu plus de vie à l'histoire qui est déjà palpitante. La plume de Joseph Delaney est juste magique. Ses descriptions sont ni longues ni courtes (une longueur normale quoi), mais il dit vraiment l'essentiel. Comme premier exemple, je vais prendre la description d'un lacre : c'est une créature-robot qui a une semi-conscience qui fait partie du combat. L'auteur l'a tellement bien décrit qu'on peut facilement reconnaître que la créature de la couverture juste au dessus du titre est un lacre. Pour mon deuxième exemple, je vais parler du point de vue à la première personne : Joseph Delaney décrit tellement bien qu'on croirait vraiment voir dans les yeux de Leif. Avec toutes ces qualités, ce livre ne mérite qu'amplement ce 5/5. Comme je l'ai dit en introduction, c'est mon coup de cœur du mois de mars. D'ailleurs ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de coup de cœur comme ça.
Enfin bref, je vous conseille ce livre à 100%, notamment à ceux qui aiment la saga l'Épouvanteur. N'hésitez pas à me donner votre avis sur ce livre en commentaire si vous l'avez lu, et je vous dis à bientôt ! Bérénice
0 Commentaires
Hallo hallo ! Comment ça va bien ? Voilà ma première chronique littéraire, sur Geisha d'Arthur Golden. Résumé Yoroido est un modeste village de pêcheurs dans le Japon des années trente. La petite Chiyo-chan y coule une enfance pauvre mais heureuse aux côtés ses parents et de sa grande sœur, Satsu. Mais un cancer ronge les os de sa mère, sur le point de mourir. Le père est si vieux et déjà si perdu qu'il accepte la proposition de M. Tanaka. Les deux jeunes filles partent alors pour Kyoto, parmi d'autres enfants vendus. Chiyo-chan est si belle avec ses yeux bleus qu'on l'emmène dans une école de geishas. Elle deviendra Sayuri, l'une des geishas ou courtisanes les plus appréciées de la ville, excellant dans l'art du chant, de la danse et de l'amour, maîtrisant parfaitement la science de la toilette et du thé. "Et si j'allais disparaitre, annihilée par tant de beauté ? Il y a quelque chose de douloureux, de pathétique dans la beauté." - Sayuri Mon avis Avant de commencer, je voudrai vous prévenir : si vous ne vous intéressez pas à la culture japonaise au delà des mangas ou que vous avez en dessous de... Disons 11 ans, je pense que ce livre pourrait vous ennuyer. Personnellement, je dois avouer que j'adore la culture japonaise, même si je ne lis pas de mangas. C'est pour cela que je me suis tournée vers ce livre, afin de mieux connaître la culture d'un pays trop souvent oublié dans le programme scolaire, ou caché derrière les mangas et autres animes. Maintenant, pour parler de l'histoire, je l'ai trouvée très intéressante, elle nous tient en haleine jusqu'au bout ! Au début, on pourrait penser à un livre d'aventure, dû aux tentatives d'évasion de Sayuri, puis à un livre romantique... J'ai beaucoup aimé ce mélange de genres. On s'attache facilement à Sayuri, un personnage très intéressant je trouve. Elle est intelligente et belle. J'ai beaucoup aimé ce livre, et ce pour plusieurs raisons : déjà, on en apprend pas mal sur l'histoire du Japon, sur la façon de penser là-bas, sur la vie paysanne puis bourgeoise des années trente Puis le livre est vraiment très bien écrit : l'écriture est fluide, gorgée de belles métaphores, de proverbes... De plus, le livre est très juste ; malgré que ce livre ait été écrit par un américain, on le croirait vraiment sorti des pensées de Sayuri : les mots japonais, la rigueur historique, les tournures de phrases typiquement japonaises, le respect vraiment mis en avant... J'ai cru pendant longtemps que l'auteur avait seulement recueilli et adapté les mémoires d'une vraie Geisha ! Cette couverture est l'image que je me suis fait de Sayuri. On peut donc dire que c'est réussi ! Elle est simple, mais elle nous donne envie d'ouvrir le livre. J'ai donc décidé de mettre un 4/5 à ce livre : je l'ai beaucoup aimé, j'ai apprit beaucoup de choses, mais il y avait parfois certains passages assez ennuyeux, ou des petites parties du scénario que je n'aimais pas vraiment.
Je vous conseille vraiment ce livre si vous aimez apprendre des choses, si vous aimez le Japon ou encore l'histoire. Voilà voilà ! Cette chronique est finie ! N'hésitez pas à me donner vos avis ou vos conseils. Sibylle Coucou tout le monde ! Voici enfin la chronique du premier tome de La Passe-miroir, un livre que je voulais lire depuis très longtemps et qu'on m'a offert pour mon anniversaire. Résumé Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vite paisiblement sur l'arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel. Mon avis Pour commencer, soyons d'accord sur une chose : la couverture est juste magnifique. Ça ne se voit pas sur la photo ci-dessus, mais l'écriture de "La Passe-miroir", "Livre 1" et "Les fiancés de l'hiver" sont bleus avec de jolis reflets, et ça donne vraiment un certain charme à la couverture. L'espèce de château flottant nous indique tout de suite qu'on va être plongé dans un monde extraordinaire. Je voudrais juste rajouter que le livre est vraiment gros, et donc les marques que tout bon lecteur qui se respecte déteste sont inévitables... Mais je n'ai pas vraiment été conquise par l'histoire. Disons que je m'attendais à une histoire plus palpitante. J'ai trouvé que l'intrigue était plutôt vague et qu'elle venait assez tard, ce qui fait perdre de l'addiction au livre. De même les chapitres sont assez longs. Même si ça dépend des goûts de chacun, je préfère quand les chapitres sont courts ; pour moi les chapitres longs font également perdre de l'addiction au livre. Je m'attendais aussi à ce qu'Ophélie utilise un peu plus ses pouvoirs de traverser les miroirs et de lire le passé des objets, mais elle préfère porter des gants à longueur de journée ! Les personnages sont attachants dans l'ensemble. J'ai beaucoup aimé celui d'Ophélie et de sa tante Roseline qui est plutôt comique. Celui de Thorn était bien étudié, mais j'aurais aimé qu'il soit un peu plus présent dans l'histoire, même si c'est quelqu'un de très réservé comme on nous le dit dans le livre. Berenilde (le prénom qui a su me troubler pendant toute l'histoire parce qu'il est très proche du mien) est aussi un personnage intéressant ; elle prend Ophélie sous son aile lorsqu'elle se rend à la Citacielle mais on nous met le doute sur sa gentillesse, ce qui fait que ce personnage est d'autant plus intéressant. Même si je n'ai pas trop aimé l'histoire, je dois avouer que la plume de Christelle Dabos est vraiment magique. Ses descriptions sont vraiment bien faites et permettent aux quelques rembourrages de se camoufler un peu. J'attribue donc la note de 2.5/5 à ce livre parce que j'ai été assez déçue par rapport aux avis très positifs que j'avais lus. L'histoire ne m'a vraiment pas conquise mais la couverture, les personnages et l'écriture sont vraiment biens.
Bien sûr, ceci n'est que mon avis personnel. Je pense que 90% des personnes qui ont lu ce livre l'ont beaucoup aimé, donc je vous invite à aller voir d'autres avis sur ce livre si ma chronique baisse un peu son estime à vos yeux. Bérénice Coucou les néléphants ! Aujourd'hui je vous retrouve encore pour un livre d'école et encore pour un livre autobiographique, donc sachez que je ne me serais jamais retournée de moi-même vers ce livre. Résumé Avec une tendresse et une complicité nostalgiques, Daniel Picouly dresse le portrait d'un gosse, dans une banlieue parisienne des années 1950. Pour ce dernier, tout est prétexte à émerveillement. C'est d'abord un père chaudronnier à qui il prête une vie secrète ; c'est aussi le regard curieux qu'il porte sur une mère omniprésente et une douzaine de frères et de sœurs. Mais c'est surtout, au bout de la rue, entre un mur et un pan de ronces, un endroit anodin que la naïveté de l'enfance rend magique : le champ de personne... MON AVIS Bon, qu'on se mette d'accord : la couverture est vraiment très étrange. Je suis incapable de dire qui est le "gros" personnage, parce que le père est africain mais le personnage du dessin porte un collier, la mère est d'origine française et donc ce n'est pas la bonne couleur de peau, et le personnage principal est métis et encore une fois le personnage dessiné porte un collier... Si vous avez lu ce livre, j'aimerais bien savoir quel est ce personnage pour vous ! Ce livre me faisait plutôt peur (par rapport à la couverture et au résumé), mais finalement j'ai bien aimé. Pour vous expliquer, le personnage raconte une seule journée de sa vie mais comme un souvenir lui en rappelle un autre, puis encore un autre, et parfois encore un autre, c'est assez difficile à comprendre (la plupart des personnes de ma classe ne l'ont pas compris, c'est pour ça que je le dis). Du coup ça m'est arrivée d'oublier quel moment de la journée on était en était, donc on peut dire que l'histoire partait vraiment en cacahuète parfois. Mais les anecdotes que l'auteur raconte sont à la fois intéressantes mais aussi assez drôles (un peu comme Métaphysique des tubes d'Amélie Nothomb), ce qui, je pense, a pas mal joué sur le fait que j'ai aimé ce livre. En y repensant, je ne me suis pas trop attachée aux personnages. Ce n'est pas que le personnage principal (Daniel Picouly puisque c'est une autobiographie) m'a agacée, mais je ne m'y suis pas attachée pour une raison que je ne connais pas moi-même. bah tu vas aller loin comme ça Bérénice... Après c'est vrai que j'ai bien aimé comment il parlait de sa mère, en détaillant les "mimiques" qu'ont toutes les mamans envers leurs enfants. Pour le père, je ne vous cache pas que par moment je ne comprenais pas ce que l'auteur racontait à son propos... Bon, je vous fait grâce des 12 frères et sœurs de Daniel Picouly, d'ailleurs j'ai retenu que 4 noms sur 12 (je ne me souviens même plus si on les cite tous à un moment). Le livre était bien écrit contrairement ce à quoi je m'attendais ! Rien d'exceptionnel non plus, mais juste l'écriture simple que j'aime et qui est facile à lire (pas comme 2010 : l'odyssée deux de Arthur C. Clarke...). J'attribue la note de 3.5/5 à ce livre. Pourquoi j'ai enlevé des points ? J'ai déjà enlevé un demi-point pour la couverture qui n'est pas du tout attirante, un autre demi-point parce que l'histoire partait trop en cacahuète par moment, et le dernier demi-point que j'ai retiré c'est parce que je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages.
Cette chronique est maintenant terminée, maintenant à vos claviers si vous avez lu ce livre ou bien si cet article vous a donné envie de lire ce livre ! Bérénice Bonjour, bonsoir les éléphants ! J'espère que votre semaine s'est bien passée, en tout cas, je la conclus avec cette chronique d'Effacée de Teri Terry (oui, oui c'est bien son prénom et son nom). RÉSUMÉ Dans un futur proche, en Angleterre, les criminels de moins de 16 ans sont condamnés à perdre tout souvenir de leur passé. Malgré son Effacement, cependant, Kyla fait d'étranges cauchemars. Comme si ses souvenirs s'obstinaient à remonter à la surface... Petit à petit, le doute s'installe. A-t-elle vraiment commis un crime et mérité son sort ? La jeune fille n'est pas certaine de vouloir le découvrir, d'autant que sa nouvelle vie de lycéenne lui plaît. Et que son passé pourrait s'avérer difficile à supporter. Mais peut-on être soi, à 16 ans, si l'on ignore d'où l'on vient ? Grâce à Ben, Effacé, lui aussi, et convaincu que l'Effacement cache en réalité une gigantesque manipulation, Kyla trouvera peut-être la force de partir en quête de sa propre histoire... Une intrigue dense et haletante pour une quête d'identité d'une intensité rare. MON AVIS J'aime bien la couverture, elle est épurée. Cette idée de papier froissé, c'est original. J'ai beaucoup apprécié l'histoire, elle se lance très facilement et nous immerge directement. C'est une histoire qui ne nous ennuie pas, on veut toujours, toujours continuer à la lire. Ce que j'ai aussi aimé, c'est le fait que ce n'est pas une dystopie comme les autres car : - il n'y a pas de triangle amoureux, l'amour ne prend pas la place entière de l'histoire, contrairement à, par exemple, La Sélection de Kiera Cass. - aucun endroit, aucun personnage n'est placé à un endroit sans signification, tout est pensé pour la scène qui va se dérouler par la suite. - le fonctionnement de la société. Bien entendu, je me doute qu'il va s'améliorer (ou se détériorer) au fil des prochains tomes mais il a un fond très différent des autres histoires. - le don de Kyla. Ses dessins, sa main gauche. Ce que je trouve très original ! - les personnages sont vraiment très réalistes, ce que j'ai aimé. Donc, les personnages ! Les personnages secondaires, même quand on parle peu d'eux, nous intéressent quand même avec leur côté mystérieux, je parle surtout du père de Kyla. Kyla sinon, est très intéressante avec son don, le fait qu'elle soit effacée... J'ai vraiment bien aimé ce personnage, sauf le fait qu'elle se considère toujours en victime. Au départ, je ne pensais pas que l'on parlerait aussi vite de Ben vu qu'il est présenté à la fin du résumé. Il est vraiment très attachant. Je ne vais rien vous dire sur lui, sinon je vous spoile le livre. En tout cas, je dois dire que les personnages ne nous montrent leurs vrais visages seulement lors de la deuxième moité du livre, ce qui les rend très attachants ou inversement. L'écriture de l'auteur est agréable à lire, vraiment. C'est bien écrit (enfin traduit...). Mais il y a quand même des passages rembourrages qui m'ont déplue, toujours le même élément perturbateur. J'ai décidé de mettre un 4,5/5 à ce livre car il était vraiment très bien à mon sens même si les passages rembourrages m'ont vraiment déplu.
Voilà voilà ! J'espère que cette chronique vous a plu, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour me donner votre avis si vous avez lu ce livre ou si je vous ai donné envie de le lire, ça fait toujours plaisir ! Ines |
Cette catégorie est entretenue par Bérénice, et plus rarement par Sibylle et Ines.
Nous vous y donnons notre avis sur les livres que nous avons lus.
Mars 2017
Si vous êtes blogueur/blogueuse et que vous voulez un système de notation bien à vous, c'est dans la catégorie Nous contacter. Les conditions y sont écrites.
|